Le marché des voitures autonomes pèserait plus de 2000 milliards de dollars en 2030. Plusieurs acteurs se sont positionnés sur ce créneau, les tests se multiplient. Certains États, notamment la Californie, favorisent l’avancée du secteur en adoptant une réglementation plus souple. Il accorde une licence autorisant les entreprises à réaliser des essais en condition réelle. Zoom sur les derniers modèles.
Voiture autonome : un véritable défi pour les entreprises
Plusieurs acteurs sont concernés
Le développement des voitures autonomes ressemble à une course contre la montre. Les constructeurs se répartissent en trois catégories : les grosses entreprises technologiques, les constructeurs automobiles et les starts-up.
Google figure parmi les pionniers. Le géant du web a commencé les recherches au sein de son labo Google X dès 2009. Les progrès réalisés ont abouti à la création d’une filiale spéciale en 2016 : Waymo. Des ingénieurs de la compagnie ont quitté le navire pour lancer leur société. On peut citer entre autres Ferguson et Jiajun Zhu, les fondateurs de Nuro.
Les constructeurs traditionnels sont légèrement en retard par rapport aux deux autres entités. Ils tentent maintenant de combler le gap.
Les mandataires tels que http://www.jugandautos.com suivent de près l’évolution de la situation afin de proposer la meilleure offre à leurs clients.
Un principe similaire, des technologies différentes
Les constructeurs utilisent des capteurs pour permettre aux voitures de reconnaître leurs environnements. Ils s’appuient sur des caméras, des radars et des lidars. Ces derniers détectent les obstacles et évaluent leurs distances.
Une machine dotée d’intelligence artificielle traitera les informations. Elle analyse les données et commande le véhicule. Par exemple, elle ordonnera au véhicule de s’arrêter quand le feu passe au rouge. La disponibilité d’une carte haute définition améliore la prise de décision.
Zoom sur les modèles les plus avancés
Waymo se rapproche du but
La filiale de Google a installé son système sur deux voitures : un Chrysler Pacifica et une Jaguar I-Pace. Les véhicules n’ont pas encore atteint le niveau 5 (autonomie en toutes circonstances), mais ils ont démontré leur fiabilité durant les tests. D’après les chiffres publiés en 2018, moins de 10% des testeurs ont dû reprendre le contrôle de leurs voitures sur une distance de 1600 km. Waymo propose maintenant des taxis autonomes à Phoenix (États-Unis). Quelques véhicules composent aussi la flotte du VTC Lyft.
Tesla, un succès commercial
La Model 3 de la compagnie américaine est un joli succès commercial. L’entreprise déploiera également le Full-Self Driving (FSD) vers la fin de l’année 2019. La technologie atteindre un degré d’autonomie de niveau 4. Autrement dit, il réussira les créneaux et freinera si un obstacle imprévu se présente. L’approche de l’entreprise porte ses fruits. Elle recueille sur ses voitures des informations destinées à améliorer son système autopilot.
Nuro souhaite automatiser les livraisons
Nuro vise surtout le créneau de la livraison de produits. Les clients accéderont à leurs colis grâce à une application. Elle fournit le positionnement du véhicule en temps réel. Son concept a séduit les investisseurs, sa valorisation dépasse maintenant le milliard de dollars. La start-up compte lancer sa flotte sur les routes américaines d’ici 2022. Plafonné à 40 km/h, le véhicule peut se focaliser sur son environnement immédiat et les risques de dommages sont limités.
Le Nuro R1 ressemble à une boîte, il est aussi haut qu’une berline, mais avec la moitié de sa largeur. Ses nombreux capteurs lui assurent une bonne autonomie. L’entreprise a déjà signé un accord avec les magasins Kroger, un géant de la distribution. Les dirigeants affichent leurs ambitions. Ils prévoient de proposer leurs voitures pour le transport de passagers.
Zoox concrétisera son offre de taxi autonome
Cette start-up californienne espère proposer une flotte de taxi entièrement autonome. Cette formule a convaincu de nombreux investisseurs. Sa valorisation a rapidement dépassé le milliard de dollars. L’entreprise mène des tests à Las Vegas. Elle a installé sa technologie sur le Highlander, un SUV du constructeur nippon Toyota.