Le social media a révolutionné notre façon de communiquer et d’interagir. Facebook, Twitter, Instagram – ces plateformes nous permettent de partager nos vies en un simple clic. Mais comme toute technologie, elles ont aussi leur lot de défis. Notamment avec l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA). Des algorithmes perfectionnés analysent nos données personnelles pour nous proposer du contenu de plus en plus ciblé. L’IA est également utilisée pour créer des deepfakes. Les bots conversationnels envahissent aussi nos fils d’actualité. Bref, le social media est à la croisée des chemins. Comment concilier innovation technologique et éthique? C’est tout l’enjeu auquel sont confrontées les plateformes.
Sur les réseaux sociaux, l’IA analyse en permanence nos données. Localisation, centres d’intérêt, historique de navigation… Tout est passé au crible. L’objectif est de nous proposer du contenu personnalisé. Si ces algorithmes sont bluffants d’efficacité, ils questionnent sur l’utilisation de nos informations privées. De plus, cette personnalisation poussée a un revers. Elle enferme chacun dans une « bulle ». On ne voit plus que ce qui nous ressemble, au risque de s’isoler dans des communautés closes. Un défi majeur pour l’ouverture d’esprit.
Mais alors, l’IA, bonne ou mauvaise avancée technologique sur ce plan ? Le tout est d’apprendre à la concilier avec notre monde. C’est précisément ce que cherche à faire une agence comme Yumens. Spécialisée en stratégie digitale et social media, elle maîtrise aussi bien les arcanes des algorithmes des réseaux sociaux que les subtils ressorts de la psychologie humaine. Dans un monde où l’IA occupe une place croissante, l’humain reste plus que jamais au cœur de sa démarche.
Autre application de l’IA qui inquiète : le deepfake. Ces vidéos truquées et très réalistes sont désormais accessibles au grand public. Basées sur l’intelligence artificielle, elles permettent de substituer un visage par un autre. Cela donne des contenus convaincants, mais faux. Politiques, célébrités, anonymes… Personne n’est épargné. Ces médias créés de toutes pièces peuvent véhiculer de fausses informations ou servir à nuire. Mais dans le flot continu du social media, difficile de détecter le vrai du faux. Surtout avec l’amélioration constante des algorithmes. Même l’œil humain est trompé !
Cependant, des solutions émergent. Des logiciels d’analyse vidéo par IA pour débusquer les montages, ou l’ajout de filigranes digitaux imperceptibles à l’écran. Côté régulation, certains pays condamnent désormais la diffusion de deepfakes politiques pendant les campagnes. Une législation nécessaire pour endiguer ces manipulations sophistiquées qui polluent le débat public sur le social media. Toutefois, les vidéos générés par IA ne sont pas toutes malveillantes. Elles ouvrent aussi des perspectives créatives dans l’art, le divertissement. À condition d’œuvrer avec éthique.
Sur Twitter, Facebook ou Instagram, ils sont partout… Ces bots conversationnels basés sur l’IA ont envahi nos fils d’actualité. Leur but est d’animer une communauté ou apporter de l’aide instantanée. C’est par exemple le pari de Facebook avec BlenderBot. Ce robot conversationnel répond aux questions des utilisateurs du social media. Mais en apprenant de ses interactions pour s’améliorer, il a aussi reproduit des biais humains…
La preuve de la difficulté à créer de l’IA éthique. Malgré tout, les bots conversationnels se sophistiquent. Ils produisent désormais du texte ou de l’audio crédibles grâce au deep learning. De quoi brouiller encore plus les frontières entre vrais profils et agents virtuels. Une vigilance s’impose donc face à cette ambiguïté, et une attention particulière doit être portée pour guider les enfants dans ce nouveau paysage.