impression 3D

Un simple fichier. Une idée modélisée en trois dimensions. Puis, quelques jours plus tard, un objet palpable. L’impression 3D en ligne rend ce scénario bien réel. Aujourd’hui, des plateformes spécialisées sont capables de transformer des fichiers 3D en pièces physiques avec une précision sidérante. Mais comment passe-t-on d’une esquisse virtuelle à un objet que l’on peut toucher ? Le procédé n’est pas linéaire. Les matériaux varient, les paramètres d’impression s’ajustent, et la qualité finale de l’objet dépend de décisions prises bien avant que l’imprimante 3D ne démarre.

La préparation du fichier pour une impression 3D en ligne

Avant qu’une pièce ne prenne forme dans une imprimante 3D, elle existe sous la forme d’un fichier numérique. Généralement au format STL ou STEP, ce dernier contient toutes les informations de l’objet en 3D. Mais il ne suffit pas de le télécharger et de lancer l’impression. Il faut d’abord l’adapter aux spécifications de la machine et du matériau choisi.

Un travail de préparation est alors nécessaire. Un « slicer » s’occupe de découper le modèle 3D en couches fines et donne la possibilité d’ajuster certains paramètres comme l’épaisseur des parois, la densité du remplissage ou l’orientation de l’objet. C’est un point à ne pas négliger, car si la configuration n’est pas bonne, la résistance et la précision de la pièce finale le seront aussi.

L’impression 3D en ligne facilite ces étapes. Une plateforme comme Weerg prend en charge la préparation du fichier 3D pour qu’il soit correctement paramétré pour leur imprimante HP Multi Jet Fusion 5620 Pro. Pour certaines pièces, une très grande précision est requise, l’usinage cnc vient alors en alternative ou en complément de l’impression 3D. Ce procédé soustractif permet d’obtenir des finitions impeccables sur des métaux et des plastiques rigides.

Le choix du type d’impression 3D en ligne

Toutes les impressions 3D ne se valent pas. Plusieurs technologies ont vu le jour et coexistent pour répondre à des besoins précis. Le choix dépend à la fois du matériau, du niveau de détail et de l’usage de la pièce. Le Multi Jet Fusion (MJF), souvent proposé pour une impression 3D en ligne, est apprécié pour sa rapidité et la solidité des pièces produites. Il utilise une poudre polymère fusionnée couche par couche.

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Le Fused Deposition Modeling (FDM), plus accessible, fonctionne par dépôt de filament fondu. Il convient très bien pour réaliser des prototypes fonctionnels. La stéréolithographie (SLA) polymérise de la résine liquide. Elle permet d’obtenir une finition lisse avec un grand niveau de détail, ce qui la rend idéale pour l’impression 3D de figurines, par exemple.

objet réel

Le post-traitement, de la finition à l’expédition

L’impression 3D en ligne ne s’arrête pas une fois la pièce fabriquée. Avant d’obtenir l’objet final, des étapes de post-traitement sont nécessaires. D’abord, il faut retirer les résidus laissés par l’impression. Ensuite, selon le rendu souhaité, la pièce peut être polie, sablée ou même teintée.

Certains matériaux, notamment les métaux, ont aussi besoin de traitements pour renforcer leur solidité. Par exemple, l’anodisation de l’aluminium est une pratique courante pour prolonger sa durée de vie. Enfin, avant l’expédition, chaque pièce passe un contrôle qualité. Dimensions, finitions, résistance : tout est vérifié pour garantir un produit conforme aux exigences de l’impression 3D en ligne.

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