Si le permis moto n’a pas changé depuis sept ans, il a récemment subi un lifting radical ; certaines épreuves sont relativement similaires mais d’autres nécessitent une préparation relativement différente. Retour sur les enjeux du nouveau permis moto, en place depuis le 1er mars. D’une façon générale, l’épreuve se complexifie quelque peu, mais demeure parfaitement gérable avec une préparation rigoureuse.
Nouvelle épreuve théorique
Le permis est un passage obligé avant d’acheter et d’assurer sa moto.
L’ETG était auparavant une épreuve similaire aux conducteurs de voitures et de motos. Autrement dit, un candidat qui validait l’épreuve dite « du code de la route » pouvait, durant les cinq années suivant le passage de l’épreuve, passer directement les épreuves pratiques du permis moto.
Cette règle a été réformée : l’épreuve théorique est désormais différente pour les motards, qui devront répondre à des questions plus spécifiques sur la conduite de leur engin. En d’autres termes, même les automobilistes ayant validé l’épreuve du code dans les cinq années précédant cet examen devront repasser l’examen.
Le nouveau code inclura les traditionnelles questions techniques orales. Une préparation spécifique et assidue sera donc de mise pour se préparer à cette épreuve qui coûtera 30€.
Épreuve plateau
L’épreuve plateau devra montrer les capacités du motard à effectuer différentes manœuvres : maîtriser sa moto sans le moteur allumé, ou déplacer sa moto en la poussant. Cette épreuve est également destinée à montrer que le motard maitrise son véhicule à allure lente ou normale. Alors que l’épreuve précédente comportait des séquençages, le nouveau permis accélère les changements de rythme. Au motard de se montrer réactif et de prouver la maîtrise de son véhicule en toutes situations.
Cette épreuve sera raccourcie, elle passera de 15 minutes à 10 minutes.
Épreuve en circulation
Au contraire l’épreuve de circulation sera plus longue : elle passera de 30 à 45 minutes. Cette épreuve est considérée comme la plus simple (90% de réussite contre 60% pour le plateau). Ces quarante minutes comprennent : la présentation du candidat, le contrôle de son équipement, une phase de conduite effective et un bilan de compétences.
Les points principaux observés par l’inspecteur sont :
- L’efficacité, le nombre et la justesse des contrôles visuels.
- La capacité du candidat à adapter sa vitesse à son environnement
Le candidat doit prouver tout au long de l’épreuve qu’il :
- Maîtrise son véhicule
- Appréhension de la route
- Adaptation de l’allure aux circonstances
- Application de la règlementation
- Partage de la route avec les autres usagers
- Partage de la chaussée
- Maintien des espaces de sécurité
- Analyse des situations
- Adaptation aux situations
- Conduite autonome
- Courtoisie
Zoom sur l’équipement du motard
La vérification de l’examen est réalisée depuis 2013 et restera un point de vigilance pour les examinateurs. Même si rien n’impose le port d’un équipement homologué en cours de conduite, la prudence impose un équipement minimum pendant l’entraînement. En effet :
- Cela vous évitera des déboires pendant les cours
- Vous serez plus en confiance si vous avez l’habitude de porter votre propre équipement et si celui-ci est « fait » à votre morphologie.
Vous devez porter quatre pièces d’équipement spécifiques :
- Un casque disposant des marquages CE ou NF et équipé de dispositifs réfléchissants
- Un blouson (idéalement spécifique pour la moto et équipé de protections)
- Des bottes ou des chaussures
- Des gants
Pour un équipement complet nous vous conseillons de prévoir un budget de 400 à 500€.