Révolution dans la mobilité douce, l’hoverboard augmente son emprise dans la circulation locale. Complément parfait aux trains, trams et bus, cet engin, un brin futuriste, révolutionne la vie des citadins. Encensés par certains et décriés par d’autres, les hoverboards désengorgent le trafic tout en offrant une vitesse supplémentaire aux piétons. Focus sur ce nouveau mode de déplacement.
Qui a inventé l’hoverboard ?
Marty MC Fly est officiellement la première personne au monde à avoir utilisé un hoverboard. Le héros du film « Retour vers le Futur 2 », sorti dans les années 90, surfe sur une planche qui paraît être propulsée par un minuscule réacteur. Celle-ci est bien évidemment fictive, mais demeure l’inspiration des hoverboards modernes.
Les hoverboards que nous connaissons, également nommés gyropodes, sans guidon et sans selle, sont apparus bien plus tard. S’ils sont très largement inspirés de la planche « Mattel » présente dans le film, ils sont néanmoins différents sur leurs fonctionnalités technologiques.
Il est cependant difficile et peut-être même hypothétique d’ailleurs de désigner un inventeur en particulier. En effet, l’hoverboard est au centre de nombreux procès entre différentes entreprises qui réclament sa paternité.
De quoi est composé un hoverboard ?
D’un point de vue tout à fait basique, l’hoverboard est une planche à roulettes dotée d’une petite motorisation.
L’engin de mobilité douce est donc composé d’une planche qui sert d’appui pour les pieds. Loin d’être la planche basique d’un skateboard, elle est plus épaisse et comporte une découpe différente afin de permettre un bon positionnement des pieds et du centre de gravité.
Les roues sont également plus élaborées que celles vissées à un skateboard. Plus larges, elles possèdent un revêtement de type « pneu » bien plus résistant et absorbant pour les chocs. Suivant l’utilisation de l’hoverboard, il existe différents types de roues un peu comme sur les voitures.
Comme expliqué sur le site hoverkart.fr, la motorisation est un véritable bijou de technologie. La carte mère, à l’instar de celles qui se trouvent dans un ordinateur, est le cerveau de la machine. C’est elle qui contrôle et qui assiste l’engin dans ses manœuvres. Le moteur comporte également une batterie. Celle-ci détermine l’autonomie et la puissance maximale de votre hoverboard. Enfin, le chargeur qui fonctionne en synergie avec votre batterie.
Comment ça marche ce moyen de transport ?
Ludique et facile à prendre en main, l’hoverboard est bien souvent, et à tort, comparé à une vulgaire planche à roulettes avec un petit moteur. La réalité est cependant un peu plus nuancée.
La logique de fonctionnement de l’hoverboard est, somme toute, assez facile à comprendre. Il suffit de monter sur l’engin et de se pencher dans les différentes directions pour provoquer un déplacement de la planche. Oui, mais cela ne s’improvise pas. En effet, des mouvements trop brusques ou trop appuyés peuvent rapidement faire déraper.
Pour parvenir à faire fonctionner correctement un hoverboard, il faut prendre le temps d’apprivoiser l’engin. Plus vous êtes penché, plus la vitesse augmente. De même, plus vous vous inclinez, plus la planche va tourner sur un angle serré. Il convient donc de s’entraîner avant de se mêler à la circulation piétonne.
Une fois pris en main, l’engin se révèle plutôt ludique et sécuritaire. Ce nouveau gadget high-tech est doté de LEDs qui fonctionnent comme des clignotants d’une voiture.
Pour vous arrêter, il suffit simplement de vous pencher en arrière sans toutefois finir le derrière sur le bitume.
Quelle est la législation autour de l’hoverboard ?
Comme tous les autres nouveaux véhicules électriques, les hoverboards ont des règles d’utilisations, même si elles sont parfois floues ou méconnues.
Alors qu’un décret devrait voir le jour cette année, les lois françaises n’ont pour le moment pas de réglementation spécifique aux hoverboards puisqu’il ne s’agit pas de véhicules terrestres motorisés (leur vitesse ne dépasse pas les 24 km/h), mais ils ne peuvent cependant pas être assimilés non plus à des piétons. On serait donc tenté d’en déduire que ce qui n’est pas interdit est autorisé, mais avec toutefois une application de bon sens.
Si la loi est muette sur l’utilisation de ce type d’engin sur les pistes cyclables, le principe de précaution demande alors de ne pas y rouler.
Tolérés sur les trottoirs, ils doivent néanmoins répondre à une vitesse maximale tout autant qu’à une conduite sécuritaire. Le port d’un casque et parfois même d’une tenue comportant notamment des coudières et des genouillères est recommandé. C’est notamment le cas lorsque le conducteur est un enfant.
Pour éviter toute anicroche, voici quelques points essentiels à retenir :
- Il est interdit d’utiliser un hoverboard sur la route.
- La pratique de l’hoverboard n’est pas autorisée sur les pistes cyclables. Celles-ci sont en effet réservées aux engins qui ont deux roues distinctes et qui peuvent dépasser les 25 km/h.
- La vitesse maximale de la machine ne doit pas excéder 24 km/h.
- L’utilisation de l’hoverboard est tolérée, voire autorisée, dans les rues piétonnes, les espaces verts, les parcs et les lieux de rencontre pour peu qu’elle ne contrevienne pas à la sécurité des piétons.
- La vitesse maximale autorisée sur les trottoirs est de 6 km/h.
Comment transformer l’hoverboard en hoverkart ?
L’hoverkart est une forme avancée d’hoverboard comportant une 3e roue et un siège.
Il est tout à fait possible de procéder à une transformation « maison » de votre hoverboard en un hoverkart. Pour cela, vous devez fixer un siège sur la planche, ajouter des poignées de maintien, et poser une 3e roue, façon tricycle, elle-même reliée à la planche.
Cependant, pour obtenir un objet de qualité et répondant à des normes de sécurité strictes, il est bien plus aisé de faire appel à des kits officiels disponibles sur Internet. Ceux-ci vous assurent un assemblage bien calibré, un confort réel ainsi, généralement, qu’une garantie et un service après-vente.
Il faut noter également qu’il est possible d’acheter des hoverkarts déjà assemblés.
Au fil des ans, les hoverboards prennent une place de plus en plus grande dans la mobilité douce. À l’instar des gyropodes ou des trottinettes, électriques ou pas, ils séduisent de plus en plus de citoyens à la recherche d’alternatives aux véhicules motorisés traditionnels. Avec l’engouement de plus en plus grand outre-Atlantique, il ne fait aucun doute que l’hoverboard tout autant que l’hoverkart ont de beaux jours devant eux dans le paysage français.