Dans le cadre de la loi anti-gaspillage voulue par le gouvernement, les députés ont voté un amendement visant à limiter l’impression des tickets de caisse pour les petits montants. Cette mesure incitative a pour but de sensibiliser le public tout en participant à la diminution de son impact environnemental. Le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire précise bien que seule la demande du client obligera le commerçant à lui fournir un ticket.
Cette mesure phare du gouvernement s’appliquera donc à partir du 1er septembre 2020 puis s’étendra au cours des mois et des années qui suivront. Certains fournisseurs de logiciel de caisse et de gestion commerciale ont anticipé et proposent déjà des outils en conformité avec les nouvelles dispositions réglementaires votées par les députés. Revue de détails.
La disparition progressive du ticket de caisse
Si vous ne savez plus quoi faire de vos tickets de caisse qui s’accumulent dans votre portefeuille, voilà une bonne nouvelle pour vous. A compter du 1er septembre 2020, commencera la disparition programmée de ses petits papiers superflus. Suite à la proposition de Patricia Mirallès (LREM), les commerçants ne devront plus délivrer de reçus, sauf demande expresse du client, pour les montants inférieurs à 10 euros.
La mesure s’étendra ensuite aux achats de montant inférieur à 20 euros à partir du 1er janvier 2021 puis à toute transaction de moins de 30 euros le 1er janvier 2022. Ainsi, certains fournisseurs de logiciel de caisse comme Fastmag ont anticipé les décisions du gouvernement et proposent dès maintenant des produits adaptés aux nouvelles directives réglementaires. Un atout de taille face à la concurrence qui leur permet de continuer à accompagner les commerçants quelque soit leur business-model.
Un geste écologique pour la planète
La décision des députés implique de revoir certaines des méthodes employés par les commerçants dans le développement de leur activité. Pour les y aider, Fastmag propose un guide du commerçant en ligne qui leur permet de gérer leur quotidien plus facilement. Car si la mesure est indispensable, c’est que l’impact écologique du ticket de caisse est important. D’autant que son utilité pour les clients reste sérieusement à démontrer.
En effet, on constate que la durée de vie d’un ticket de caisse n’excède pas quelques secondes. La plupart des clients le jettent immédiatement dans la première corbeille venue. Or, on estime que 12,5 milliards de tickets seraient édités chaque année, selon les sources du gouvernement ! Face à l’ampleur de la crise écologique, il était temps de modifier les pratiques et de ranger aux oubliettes de l’histoire, ces petits superflus qui, mis bout à bout, ont de gros effets sur notre planète.
Un enjeu de santé publique
La mesure portée par le gouvernement est décrite comme une avancée majeure dans la lutte contre le gaspillage mais elle est aussi un progrès notable en termes de santé publique. On sait en effet que la majorité des tickets de caisse édités avant 2012 contenaient du Bisphénol A, un perturbateur endocrinien qui aurait été remplacé par des substances dont l’innocuité ne serait toujours pas démontrée aujourd’hui par la communauté scientifique.
Les divers scandales autour du Bisphénol A auraient largement contribué à l’acceptation du texte par l’assemblée qui voit là une occasion de protéger la santé des citoyens tout en limitant l’impact écologique de ces milliards de bouts de papier imprimés chaque année. Une réelle avancée sociale, qui s’inscrit parfaitement dans les enjeux d’économie d’énergie et de matière, à laquelle les commerçants devront s’adapter, en choisissant notamment de se doter de logiciels de caisse et outils en conformité avec la législation.