Le travail d’analyse en laboratoire est crucial pour un grand nombre d’industries, que ce soit l’industrie agro-alimentaire, pharmaceutique, ou encore dans les processus comme la vinification. Les exigences en qualité toujours plus élevées de la part des consommateurs. Les produits que nous ingérons et que nous utilisons doivent être composés d’éléments comestibles ou non corrosifs.
Pour évaluer la concentration d’un élément chimique, le procédé de titrage reste le moyen le plus fiable et le plus précis. Forts de plusieurs décennies d’expérience dans le domaine, les scientifiques et laborantins font des analyses de façon très régulière.
Si le procédé est maîtrisé manuellement par des milliers de personnes, il est intéressant de voir comment le titrage automatique peut aider les entreprises de laboratoire à être plus productives et rentables.
L’évolution du procédé de titration
La titration est le résultat de la combinaison de deux éléments chimiques, l’analyte et le titrant. Dans les débuts de la chimie, on s’est vite aperçu que certains éléments réagissent entre eux.
Prenons exemple avec le vin blanc, qui ne doit pas contenir trop de souffre pour être buvable. Si l’on mélange le vin avec une solution de permanganate de potassium, on peut savoir si la concentration en soufre est trop élevée. Dans ce cas-là, la solution (titration) deviendra mauve.
Le procédé dont le résultat est appelé titration a beaucoup évolué durant les dernières années, puisqu’il en existe plusieurs types. Le processus avec électrode, inventé en 1938, permet un résultat plus précis. Enfin, c’est l’apparition de machines titreuses qui a eu un fort impact sur le domaine en automatisant les tâches.
Une main d’œuvre débarrassée des tâches répétitives
Le titrage manuel suppose le déploiement de matériel très simple, comme la burette et un Erlenmeyer pour réceptionner le titrant. Cette opération est parfaitement maîtrisée par les scientifiques chevronnés, mais elle comporte des risques si les solutions sont corrosives.
De plus, il faut souvent que le scientifique s’adapte au matériel, avec des risques de chute minimes, certes, et de brûlures selon les produits utilisés. Il en résulte que l’automatisation de cette analyse est une très bonne chose pour la bonne tenue d’un laboratoire. Si les laborantins sont débarrassés de certaines tâches répétitives, comme le versement de la solution par intervalles régulier, ils peuvent s’occuper à d’autres activités.
La motorisation des appareils nécessaires à la titration fait qu’ils peuvent doser avec une précision bien plus grande que celle d’un humain. Surtout, ils peuvent travailler 24 heures sur 24 !
Tous les labos se doivent d’être plus rentables et productifs. En améliorant la reproductivité (des résultats similaires sur plusieurs échantillons), et la facilité d’accès aux analyses, les laboratoires sont en mesure de faire face à plus de commandes et de les honorer en temps voulu.