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Fer de lance du secteur de l’instrumentation, Bertin Technologies a réussi à faire l’amalgame entre son passé de laboratoire scientifique et sa stratégie actuelle de développement industriel. Avec, au cœur de la vision de cette entreprise, une culture d’entreprise forte, axée sur l’esprit d’équipe, le courage et le talent de ses collaborateurs.

Dans le secteur scientifique français, Bertin Technologies est un nom qui compte. De son glorieux passé dans les années 1960 – son fondateur Jean Bertin venait de l’industrie aéronautique –, la PME a grandi mais a conservé son esprit d’innovation. En 2022, une nouvelle ère s’est même ouverte avec son rachat par le FCDE, le Fonds de consolidation et de développement des entreprises, accompagnant les entreprises à fort potentiel de croissance.

Un « fort potentiel » qui s’appuie d’abord sur les compétences de ses 650 collaborateurs en France et dans ses filiales à l’étranger, aux États-Unis, en Italie, en Allemagne, en Suède, en Finlande et au Royaume-Uni. L’entreprise, principalement basée à Montigny-le-Bretonneux dans les Yvelines et dans la Région Sud, se trouve aujourd’hui sur une pente ascendante. Avec un chiffre d’affaires en hausse (132 millions d’euros en 2023) et un carnet de commandes bien garni, Bertin Technologies ne cesse d’étoffer ses équipes, sans jamais renier sa philosophie d’entreprise.

Confiance et esprit d’équipe

Il y a tout juste un an en avril 2023, lors de la pose de la première pierre du nouveau site de Bertin à Aix-en-Provence, son président Bruno Vallayer avait rappelé le double attachement de son équipe au développement industriel made in France et à celui des compétences d’ingénieurs : « Notre ambition est de devenir un leader industriel de l’instrumentation pour des applications critiques et scientifiques. Il nous semble que cette ambition est en phase avec un renouveau des politiques de souveraineté nationale et européenne. Je crois personnellement qu’il n’y a pas de démocratie sans une industrie souveraine forte. Pour réaliser nos ambitions et répondre à ces enjeux, nous avons pour habitude faire confiance aux talents de nos collaborateurs pour poursuivre le développement de cette belle entreprise au service des enjeux technologiques de notre monde. » Cette confiance et cet esprit d’équipe, l’entreprise les cultive depuis des décennies et compte bien s’appuyer dessus pour conquérir de nouveaux marchés. Et ce dans tous les secteurs d’activité où son savoir-faire est reconnu : le nucléaire, la Défense, l’aéronautique et l’aérospatial, ou encore la santé.

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Bruno Vallayer est certainement le mieux placé pour parler de cette entreprise dont il connaît le moindre rouage. Il l’a intégrée en 1997 en tant que chef de projet avant de gravir les échelons à différents postes de direction : directeur des busines lines NRBC (risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques) et Sciences du vivant, directeur marketing et commercial, puis directeur d’une business unit … À la tête de l’entreprise depuis 2020, cet ingénieur centralien en physique des matériaux – constitue un exemple pour les nouveaux entrants dans l’entreprise : fidélité, persévérance, courage et passion constituent le socle commun sur lequel peuvent s’épanouir les nouveaux talents.

Bertin

Recruter les talents de demain

En interne, l’entreprise a conservé ce qui fait son ADN depuis le début de son aventure à la fin des années 50 : le laboratoire et le développement de projet, à partir d’une feuille blanche. Cette dimension purement scientifique représente aujourd’hui 30% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Les efforts se concentrent désormais sur la dimension industrielle, afin de voir plus grand. « Nous voulons garder la dimension scientifique parce qu’elle constitue une école de formation pour la gestion de projet : mettre nos ingénieurs face à un projet exigeant et un problème difficile les rend meilleurs, avance Bruno Vallayer. En revanche, ce n’est pas avec les bénéfices tirés de cette activité que nous générons de la croissance, et nous devons avoir une rentabilité au niveau de nos pairs. Bertin développe donc aussi maintenant des produits et des prestations de service de haut niveau génératrices de croissance, croissance qui est ensuite réinvestie en Recherche & Développement. »

Pour répondre aux demandes de ses clients, Bertin Technologies a mis en place une politique de recrutement sur mesure, en mettant en avant sa culture d’entreprise basée sur le travail d’équipe. Le chef d’entreprise se montre d’ailleurs enthousiaste dans le costume du recruteur des talents de demain, même s’il ne cache pas les difficultés qu’il rencontre, comme de nombreuses entreprises françaises, pour embaucher les bons profils d’ingénieurs : « Nous recrutons beaucoup, entre quarante et soixante-dix personnes tous les ans. Mais le recrutement des ingénieurs en France est difficile, raison pour laquelle nous déployons beaucoup d’efforts pour être et rester attractifs. Notre dernière enquête de satisfaction interne a révélé que 86% des collaborateurs recommanderaient Bertin. Nos collaborateurs sont donc nos premiers ambassadeurs ! »

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Savoir évoluer au sein de l’entreprise

Pour séduire les ingénieurs fraîchement diplômés, Bertin Technologies met en avant son profil d’entreprise à taille humaine, plus souple et plus horizontal que celui des grands groupes. « Nous offrons à nos chefs de projets la flexibilité et la capacité de passer d’un projet à un autre, de mobiliser l’un, puis l’autre de ses talents, poursuite M. Vallayer. Le rôle du chef de produit/projet, est de fédérer son équipe et de tirer le meilleur du système dans lequel il est placé. Cela génère chez nous de multiples axes de progression de carrière. Un salarié peut faire le choix de travailler dans un axe « vertical business » (commerce, gestion de projet, management de business) ou « horizontal métier » (expertise, spécialisation marketing) ou alors il peut prendre comme mission du management plus général ; il se situe donc dans la matrice (logique de gestion de projet, jusqu’à la DG). » C’est d’ailleurs tout ce cheminement qui a amené l’actuel dirigeant au poste qu’il occupe aujourd’hui.

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Parmi ses 650 collaborateurs – 25% évoluent dans les filiales à l’étranger –, Bertin Technologies compte donc des ingénieurs, mais aussi des techniciens, plus ou moins spécialisés. Tous ont un point commun : l’éventail de possibilités d’évolution au sein même de l’entreprise, en particulier vers des positions de management ou des positions commerciales. « Les ingénieurs recrutés par Bertin commencent par des postes techniques pour approfondir et affiner leurs connaissances ‘métier’, précise le Président. Puis ils deviennent soit experts, soit s’orientent vers des fonctions de management d’affaire, d’équipe, ou encore vers des fonctions commerciales. Cela peut même les conduire vers des fonctions directoriales : j’ai personnellement démarré comme ingénieur d’étude. La technique est la base mais ensuite, toutes les portes leur sont ouvertes. » Un argument de poids pour les futurs collaborateurs. Car en interne, les exemples d’évolution sont nombreux. Celui du « patron » est probablement le plus parlant.

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