L’installation d’un digicode est une solution efficace pour le contrôle d’accès dans une copropriété. Cet équipement, bien que souvent indépendant de l’interphone, se révèle très pratique pour sécuriser l’entrée du bâtiment. En le plaçant à l’entrée principale, vous améliorez considérablement la sécurité de votre immeuble tout en facilitant l’accès aux résidents.
Le digicode en immeuble collectif
Pour assurer la sûreté des résidents d’une copropriété, l’installation d’un digicode est primordiale. Ce système de contrôle d’accès permet de restreindre l’entrée aux seuls résidents et à certains visiteurs, limitant ainsi les allées et venues indésirables. Il est recommandé de positionner le digicode près de la deuxième porte d’entrée, notamment lorsque les boîtes aux lettres se trouvent dans le hall. Cela permet, par exemple, au facteur d’accéder facilement aux courriers tout en maintenant la sécurité. Un code d’accès qui change régulièrement peut également renforcer ce système.
Un digicode à l’extérieur
Pour sécuriser efficacement votre copropriété, il est crucial de bien choisir l’emplacement de votre digicode. Voici quelques conseils pratiques :
- Accès au parking : Placez le digicode à l’entrée du parking pour restreindre l’accès des véhicules.
- Portillon piéton : Installez-le au niveau du portillon de passage pour contrôler l’accès des piétons.
- Résistance aux intempéries : Optez pour un modèle capable de résister aux écarts de température et à l’humidité, avec un boîtier en polycarbonate, inox, aluminium ou zamak.
Ces choix garantiront la sécurité et la durabilité de votre système d’accès.
Où installer le digicode ?
Dans une copropriété, l’installation d’un digicode doit respecter des normes d’accessibilité. Voici les points essentiels à considérer :
- Positionnez le digicode entre 90 cm et 1,30 m du sol.
- Assurez-vous qu’il soit utilisable par les personnes en fauteuil roulant et les malvoyants.
- Évitez les menus déroulants, inaccessibles pour les non-voyants.
Ces précautions garantissent un accès équitable à tous les résidents.
Un système encastré résistant aux effractions
Pour assurer la sécurité de votre digicode en copropriété, il est crucial d’opter pour un boîtier encastré plutôt qu’un modèle en applique. Ce dernier présente des risques d’effraction, car il peut être facilement compromis. En revanche, un boîtier encastré, fixé avec des boulons et des vis aveugles, ne permet pas de démontage externe. Pour prévenir le piratage, changez régulièrement le code, optez pour une combinaison de 2 lettres et 4 chiffres, et limitez la connaissance du code aux seuls résidents et personnels d’entretien. Évitez de conserver le code usine, souvent accessible en ligne, pour renforcer encore la sécurité de votre installation.
En cas d’urgence incendie
Il est crucial de garantir un accès rapide aux services de secours en cas d’urgence. Pour cela, il est recommandé d’installer un pass spécial permettant aux pompiers d’entrer facilement dans le bâtiment, même si un digicode est en place. Sans ce pass, les secours pourraient être contraints de forcer l’entrée, entraînant des frais de réparation à la charge des copropriétaires. En complément, un interphone peut être installé pour permettre aux résidents de gérer l’accès à distance, offrant une solution pratique et sécurisée. En combinant ces systèmes, vous assurez à la fois la sécurité et l’efficacité d’accès pour les intervenants en cas d’urgence.
Pour un logement individuel
L’installation d’un digicode mécanique pour les portes d’entrée présente plusieurs atouts. Ce type de système est autonome, ne nécessitant ni raccordement ni composant électronique. Chaque résident peut définir un code personnalisé, garantissant ainsi une sécurité adaptée à ses besoins. En choisissant un digicode mécanique, vous bénéficiez d’une solution fiable et pratique pour sécuriser votre logement sans complications techniques.
Les différentes fonctionnalités du digicode
Pour garantir un contrôle d’accès efficace dans un immeuble, il est recommandé d’opter pour un interphone avec digicode. Cette solution permet non seulement de composer un code d’entrée, mais également de contacter directement un résident. En revanche, un digicode sans interphone limite les interactions, rendant la gestion des accès plus complexe. Il est essentiel de changer régulièrement le code pour éviter toute fuite d’information, surtout lorsque les numéros sur les touches s’effacent. Chaque digicode nécessite une gâche électrique pour fonctionner correctement, garantissant ainsi la sécurité des lieux. Des options avancées comme le visiophone ou l’accès par badge sont également disponibles pour renforcer la sécurité.
L’installation d’un digicode en copropriété
Lors de l’installation d’un digicode, les copropriétaires doivent faire un choix crucial entre deux types de systèmes : filaire ou auto-alimenté. Ce choix dépendra également de la préférence en matière de gâche, qui est essentielle pour le bon fonctionnement du dispositif. Il est donc important de bien évaluer ces options avant de procéder à l’installation.
Les systèmes câblés
Pour installer un digicode filaire, les travaux restent limités si vous choisissez un modèle simple. Le boîtier s’encastre dans le mur et se connecte à une gâche électrique au niveau de la porte. En revanche, si le digicode intègre un interphone, l’installation demandera davantage d’efforts, car il faudra également relier les combinés intérieurs à l’électricité du bâtiment. Cette option assure une durabilité accrue du système.
Les systèmes autonomes
Les modèles de digicodes sans fil sont réputés pour leur facilité d’installation. Cependant, il est important de noter qu’ils fonctionnent avec des batteries qui nécessitent un remplacement ou une recharge. Cette dépendance aux batteries peut réduire leur fiabilité par rapport aux systèmes filaires. En cas de panne, une intervention rapide du syndic de copropriété ou d’un agent d’entretien est souvent nécessaire, car la gâche est alors actionnée par ondes radio.
Le choix de la serrure
En cas de panne d’électricité, le fonctionnement du digicode peut varier selon le choix des copropriétaires. Deux types de gâches sont disponibles : les gâches fail safe, qui déverrouillent la porte, et les gâches fail secure, qui verrouillent la porte automatiquement. Il est également conseillé d’installer un bloc d’énergie, composé d’un chargeur et d’une batterie, pour assurer le fonctionnement du digicode même sans électricité. Ce choix garantit la sécurité tout en permettant l’accès aux résidents.
Les bénéfices d’un digicode en copropriété
L’installation d’un digicode à l’entrée de votre copropriété présente plusieurs avantages. Tout d’abord, il permet un verrouillage systématique de la porte d’entrée, garantissant ainsi la sécurité des résidents. Ce système évite la nécessité de clés, ce qui simplifie la gestion des accès, notamment en cas de perte de trousseau. Changer un code est également plus économique et pratique que de renouveler des clés. Dans les grandes copropriétés, associé à un interphone, il remplace efficacement les panneaux d’accès multiples. Le digicode peut être installé à divers points d’accès, comme les parkings ou garages, offrant une solution moins coûteuse qu’un contrôle d’accès par badges.
Le coût d’un digicode en copropriété
Le prix d’un digicode en copropriété varie selon les fonctionnalités. Pour un boîtier simple, prévoyez entre 60 et 200 € hors pose. Si vous optez pour un modèle combiné digicode et interphone, le coût s’élève entre 400 et 500 €, sans compter l’installation. En ce qui concerne la pose par un professionnel, comptez entre 200 et 400 € hors fourniture. Il est important de noter que l’ajout d’un interphone augmente les frais, car chaque logement nécessite un raccordement. Pour une installation moins coûteuse et efficace, le digicode s’avère être une solution sécurisante, surtout lors de rénovations.
Solutions conseillées
Réglementation relative aux digicodes
Pour installer un digicode en copropriété, il est essentiel de respecter les réglementations en vigueur. Selon la loi du 13 juillet 2006, l’installation nécessite la majorité de l’article 25, ce qui implique que la majorité des voix de tous les copropriétaires doit être atteinte. Pour les contrats de maintenance et les réparations, la majorité de l’article 24 est suffisante, se basant sur les copropriétaires présents lors de l’assemblée générale. Si des activités professionnelles sont exercées dans l’immeuble, la loi du 5 mars 2007 impose une double majorité de l’article 26 pour l’installation d’un digicode, surtout en l’absence d’interphone. Les copropriétaires doivent également voter sur les plages horaires d’ouverture, nécessitant au moins ⅔ des voix pour valider la décision.