Aujourd’hui, les gens paraissent plus jeunes que les générations précédentes grâce à l’apparition de produits de beauté et anti-âge de plus en plus efficaces, des crèmes solaires aux gommages en passant par les produits à froids, les marques spécialisées dans ces nouveautés pullulent, allant de La Canopée à Quintessence Jade en passant par My French Ritual, mais ces dernières avancées seront bientôt dépassée par la technologie génétique.
Technologie génétique et vieillissement de la peau
Avec l’avancée de la technologie dans le domaine dermatologique, le code génétique de chacun, personnel et unique, commence à être utilisé comme un outil de plus dans la lutte éternelle contre le vieillissement. Le rêve d’une peau éternellement jeune n’est peut-être pas si loin d’être réalisé.
En effectuant une analyse ADN, il est possible de créer des traitements et des crèmes spécifiques en fonction des caractéristiques individuelles de chaque patient. Mais, selon les experts, l’optimisme doit être bien dosé, car il y a du chemin à faire.
Il y a encore beaucoup à développer dans le domaine. À ce jour, il est impossible de réparer des altérations génétiques ou de provoquer des mutations qui inversent la chute des cheveux ou le développement d’un cancer de la peau, le traitement par bilan génétique n’offre qu’une analyse objective des déficiences et des besoins individuels.
Par exemple, l’examen aide à la détermination et aux causes de l’affaissement, aidant ainsi à choisir l’actif, c’est-à-dire la substance qui sera ajoutée à la crème qui, au moins théoriquement, pourra arrêter ou inverser l’évolution du processus.
L’évolution de ce marché
Les grandes entreprises surveillent déjà cette évolution du marché cosmétique et dermatologique. L’année dernière a été inaugurée la société Skingen, divisée en Skingen Lab et Skingen Pharma. La technique proposée est assez innovante, car elle combine l’évaluation clinique du dermatologue avec une analyse des processus qui se déroulent à l’intérieur de la peau. L’application de cette technique est nouvelle, mais elle offre déjà de belles perspectives.
Le vieillissement résultant de l’association de plusieurs processus, il est important de tous les considérer afin d’obtenir un traitement différencié. Un autre différentiel proposé par Skingen est la nanotechnologie, qui optimise la diffusion des actifs dans les différentes couches de la peau, là où ils doivent agir efficacement, précise-t-il.
Avec cela, le niveau de personnalisation du traitement augmente, ainsi que la capacité d’agir spécifiquement sur les besoins de chaque patient. L’analyse basée sur l’ARN permet également d’évaluer la réponse au traitement en répétant le test et en apportant les ajustements nécessaires à la formule pour obtenir la meilleure réponse possible pour le patient. Aucun autre système ne le permet à l’instant.
Quels prix ?
La haute technologie a son prix. Dans ce cas, très élevé. Le prix moyen de chaque pot pour le traitement Skingen se situe entre 80 et 100 euros, d’une durée de 30 à 90 jours, selon la prescription. Le prélèvement d’échantillons de peau est une procédure dermatologique et le coût peut varier selon la clinique. Après la procédure, le matériel est envoyé par le professionnel au laboratoire qui effectue l’analyse génétique puis les crèmes sont manipulées selon l’indication du dermatologue.